Des habitants de Dieulefit, petite ville de la Drôme provençale, regroupés dans le quartier des Rouvières, espace situé à 2 km du centre-ville, et dont 70% des habitants sont des retraités.
Ici, les natifs de Dieulefit se comptent sur les doigts des deux mains !
A partir des années soixante, des personnes à la recherche de soleil et de douceur de vivre, venues le plus souvent de la région lyonnaise, de la région parisienne, de Belgique ou de Hollande ont construit peu à peu des résidences secondaires en prévision d’une installation future, le moment de la retraite venu.
En ce lieu, sur un vaste espace agricole où, jusqu’en 1960, existaient seulement cinq fermes dont les deux plus anciennes datent du XVIIIème siècle. On y cultivait la vigne, les céréales et les arbres fruitiers. On y élevait poules, chèvres et brebis.
L’histoire locale a largement favorisé l’installation des nouveaux venus, Dieulefit s’étant honoré, pendant la seconde guerre mondiale, de l’accueil de populations menacées par le nazisme. Un millier de personnes furent cachées et protégées (même sur les Rouvières) sans que personne au village n’ait jamais failli : aucune dénonciation et beaucoup de souvenirs à partager. De nombreux artistes s’y sont réfugiés et ont contribué au développement de la vie culturelle et artistique qui perdure activement aujourd’hui.